Le bombardement de Paris, pendant le siège de 1870, a montré que les forts de 1840 (Charenton, Vincennes, Nogent, Noisy-le-sec, Romainvile...) sont placés trop près de l'enceinte alors que la nouvelle artillerie rayée peut bombarder à 8km. Les nouveaux obus explosifs peuvent faire une brèche dans un mur à 1km. Les casernes à toit de tuiles dépassant le rempart sont des cibles idéales. Les vastes cours centrales ("nid à obus") sont dangereuses car traversées en tout sens par les projectiles ennemis.
Le tracé général des nouveaux forts présente :
  • un front face à l'Est (face à l'ennemi),
  • deux flancs au Nord et au Sud,
  • une gorge à l'Ouest (l'entrée).
Les cours intérieures sont étroites et perpendiculaires aux trajectoires des obus ennemis. Tous les bâtiments sont à l'épreuve, c'est-à-dire protégés par une couche de terre d'au moins 3,5 m. Le fort est semi-enterré.
Tous les forts construits entre 1874 & 1880 ont en commun un tracé polygonal se caractérisant par une spécialisation du rôle et de l'architecture des différents éléments. L'action lointaine est confiée aux canons de rempart alors que la défense rapprochée est assurée par le fossé et les caponnières.

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