30 litres pour les fantassins, dont 9 à 10 litres sont prélevés pour les boissons, préparation des aliments et soins corporels.
Le 20 septembre 1914 l’eau est suspectée dans le fort de Villiers. La note préconise de la faire bouillir 20 mn et d’éventuellement d’y ajouter du thé avant consommation.
Beaucoup de problèmes de santé sont liés à l’eau dans les forts, fièvre typhoïde, dysenterie, diarrhée, embarras gastrique, maladie de la peau…
Le fort de Villiers a une citerne d’une capacité de 175 m3.
Les cuisines, les locaux disciplinaires, les latrines et les urinoirs ont été souvent critiqués.
Des feuillés seront construits à l’extérieur des forts dans des endroits discrets et appropriés pour ne pas souiller la récolte des eaux de pluie. Seuls seront conservées les latrines à la turc en période de guerre à l’intérieur des forts ou au dessus d’une tranchée. Des tinettes mobile de type GOUX seront installées pour la nuit au dessus des toilettes turc.
A l’entrée du fort se trouve le corps de garde. 48 heures par roulement, dormir sur place, sous la surveillance d’un sous-officier pour monter la garde, sont les astreintes du soldat. Le local réclame une hygiène impeccable, et il comporte une salle de repos et un réfectoire. La vision du corps de garde par les gradés en visite donne déjà l’impression générale du fort.
La salle de police, prison et ou cellules existent dans les forts. Une attention particulière lui est portée. Il ne faut pas que l’occupant du local (15 m3) soit malade ou ait froid. Il vaut mieux obtenir un certificat de bonne conduite pour accéder à des emplois réservés dans l’administration, et avoir aussi le plaisir de venir en permission avec un galon de laine bien grand sur la manche comme soldat de première classe.
Les véritables malades sont transférés vers l’hôpital militaire. Un local est affecté aux soins des petits maux. C’est plus une salle de repos pour ne pas dire de convalescence.
Il faut se souvenir que beaucoup de personnes ont leurs propres moyens ou secrets pour se soigner, pommades, onguents et des pratiques pas toujours efficaces. Bien souvent les remèdes de bonnes femmes sont le seul moyen de se soigner.